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Accueil > Actualités et normes > Le « facteur humain », maillon faible en France et en Europe ?

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Général

Le « facteur humain », maillon faible en France et en Europe ?

Publié le

Gallup a mis en évidence dans une étude menée dans plusieurs pays européens un écart entre progrès technologiques et « archaïsme », selon l'expression des responsables de l'étude, des techniques de management au sein des entreprises françaises.

A l'heure du tout digital (annoncé) et de la montée en puissance de l'intelligence artificielle (IA), bien réelle, Gallup, cabinet de conseil (analyse de données sur le management, la performance des organisations et la gestion des ressources humaines), a publié son premier rapport européen, « The Real Future of Work »(1). « Contrairement au discours ambiant sur les pressions supplémentaires créées par la révolution technologique au sein du monde du travail, les résultats de l'enquête menée auprès de 4 000 employés en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Espagne montrent que le problème est ailleurs », indique Gallup dans le document.

La technologie : le faux ennemi

Selon l'étude menée auprès d'un échantillon représentatif des employés français, la majorité des personnes interrogées voient les avancées technologiques de manière positive. Ainsi 66 % des Français affirment que les progrès technologiques se traduiront par une augmentation de leur productivité dans les trois années à venir et seulement 11 % associent la technologie à un risque accru de perdre leur emploi. Près d'un quart (23 %) y voient même un facteur propice à l'augmentation de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ce pourcentage étant le plus haut au sein des quatre pays interrogés sur ce point (Espagne, 13 %, Allemagne, 15 %, Royaume-Uni, 19 %).

Seul bémol à cet enthousiasme qui défie les discours alarmistes sur les dangers de la robotisation : le large pourcentage de salariés français (52 %) qui craignent une demande accrue de qualifications adéquates à la suite des évolutions technologiques au sein des entreprises. De même, pour 62 % d'entre eux, le progrès technologique pourrait nourrir une exigence accrue au niveau de leur performance professionnelle.

Le facteur humain, fondation de la transformation technologique

Si les données Gallup dressent un tableau rassurant quant à la manière dont les employés français et européens appréhendent les changements technologiques au sein du monde du travail, les réponses obtenues sur les questions de management sont plus inquiétantes. Seulement 17 % des salariés français affirment se sentir inclus dans la stratégie globale de l'entreprise et comprendre en quoi leurs tâches quotidiennes contribuent aux objectifs globaux de leur entreprise. Question motivation, 24 % des professionnels interrogés (soit moins de 1 sur 4) affirment qu'ils sont encadrés d'une manière encourageante et motivante. Un résultat que l'on retrouve de manière constante dans les autres pays européens de l'étude, où le pourcentage des employés qui affirment être dirigés d'une manière qui favorise leur motivation ne franchit jamais la barre des 30 % : « La question du bouleversement du monde du travail à la suite du progrès technologique est largement débattue aujourd'hui, commente Laragh Marchand, consultante & partenaire, Gallup. Nos données montrent cependant qu'il ne faut pas perdre de vue à quel point le facteur humain reste la fondation essentielle à toute transformation technologique. Sans le maintien d'un niveau de motivation sain dans l'entreprise, sans un encadrement efficace et constructif des équipes, les promesses de productivité accrue qui accompagnent le progrès ne peuvent pas être honorées. »

Du management au coach, changement technologique et changement culturel

Interrogés sur la manière dont leur supérieur analyse leur performance, les salariés français se distinguent par rapport aux trois autres pays représentés dans l'enquête, puisqu'ils sont 66 % à affirmer que leur manager passe davantage de temps à analyser leurs défauts ou faiblesses qu'à développer leurs atouts (contre 35 % en Allemagne, 53 % en Espagne et 47 % au Royaume-Uni). Vis-à-vis de la question de la fréquence des retours ou du feedback reçu, la France est proche de l'Allemagne et du Royaume-Uni, avec 24 % des employés déclarant recevoir un retour de leur supérieur une fois par an ou moins - ce chiffre s'élève à 40 % en Espagne. Selon Laragh Marchand, « davantage que la fréquence des retours et des interactions avec leur supérieur, c'est la qualité de ces interactions qui est cruciale. Selon nos données, la France maintient son attachement culturel à une méthode de management assez rigide, focalisée sur la critique. Or ce que notre recherche met en lumière, c'est le rôle essentiel de la motivation des employés au sein des entreprises, condition sine qua non pour négocier le virage technologique ».

Trois faits saillants

  • Deux tiers des employés français voient la technologie comme une source d'amélioration de leur productivité.
  • Moins d'un employé français sur quatre pense qu'il est encadré de manière à le motiver.
  • 66% des employés français affirment que leur manager passe plus de temps à discuter de l'amélioration de leurs défauts que du développement de leurs qualités professionnelles

(1) Les résultats du travail de Gallup s'appuient sur une série axée selon la méthode des échantillons représentatifs et aléatoires de I 000 employés adultes (+ 18 ans) dans quatre pays (France, Allemagne, Royaume-Unis, Espagne). Tous les « répondants » vivaient dans leur pays respectif. Les échantillons sont pondérés par âge, sexe, statut de l’emploi, région géographique. La pondération démographique des données a été effectuée par rapport aux dernières statistiques nationales publiées par chaque pays.

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