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Accueil > Actualités et normes > Suicides et travail : un taux stable depuis 30 ans

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Général

Suicides et travail : un taux stable depuis 30 ans

Publié le

L'InVS propose une première description de la mortalité par suicide et son évolution au cours du temps dans la population des hommes salariés selon les secteurs d'activité et les compare aux chiffres de l'ensemble de la population.

Depuis plusieurs mois, l'actualité a malheureusement souligné le manque de données épidémiologiques sur les suicides liés au travail en France. L'Institut national de veille sanitaire (InVS) a donc commencé à travailler sur le sujet. Non seulement parce que "la survenue de suicides en lien avec le travail constitue un indicateur d'alerte majeur", mais aussi parce que "sa quantification, bien que ne pouvant être considérée comme suffisante à la connaissance de la dégradation des conditions de travail devrait être intégrée au corpus de connaissances sur les risques professionnels".

Une analyse entre 1976 et 2002

En 2006, le département santé-travail de l'InVS, a mis en place le programme Cosmop. Il vise à décrire de façon systématique, depuis 1968, les causes de décès selon l'activité professionnelle. Objectif : repérer d'éventuelles surmortalités dans certains secteurs ou catégories socioprofessionnelles et en suivre l'évolution pour orienter des actions de prévention. Les données sont issues de plusieurs bases de données publiques. Pour cette étude, l'InVS s'est attachée à la période 1976 - 2002 pour des classes d'âge de 15 à 64 ans et uniquement sur des hommes. Les secteurs professionnels considérés ne couvrent ni l'agriculture, ni la fonction publique d'Etat, ni les services domestiques.

Le travail protège du suicide

Après étude des 1931 suicides recensés entre 1976 et 2002, on estime que le taux de mortalité par suicide est de 25,1/100 000 pour les hommes salariés alors qu'il est de 33,4 / 100 000 sur la population générale (même période, même classe d'âge). Sur les quatre périodes considérées (découpage en période de 7 ans), on ne constate pas d'évolution notable, sauf une légère hausse entre 1983 et 1989 qui s'observe tant sur les salariés que sur la population générale.

Santé et action sociale : le secteur le plus touché

Les taux de mortalité montrent cependant de grande variation selon les secteurs d'activité. Les secteurs les plus touchés sont ceux de la santé et de l'action sociale (34,3 / 100 000) suivi de l'administration publique - hors Etat (29,8 / 100 000), la construction (27,3 / 100 000) et l'immobilier (26,7 / 100 000). Les secteurs les plus préservés sont ceux de l'éducation (hors enseignants) et de la production et distribution d'électricité et de gaz (respectivement 15,6 et 15,5 / 100 000). Pour la partie de la population inactive (ou hors champ d'exploitation des données donc comprenant les fonctionnaires), le taux s'élève à 58,1 / 100 000. Aucun secteur ne montre d'augmentation du taux au cours du temps.

Des sous-secteurs et des catégories plus touchés que d'autres

En accord avec d'autres études menées préalablement, l'étude plus fine de certains sous-secteurs montrent des taux de mortalité par suicide plus élevé. C'est le cas notamment pour les industries du travail du bois ou la fabrication de produits minéraux non métalliques ou pour les services aux entreprises (employant majoritairement des sociétés d'interim). Cependant, le rapport souligne qu'il est très délicat d'émettre des hypothèses fiables sur les raisons de ces taux sans une analyse plus approfondie. Ces résultats viennent d'ailleurs compléter ceux sur les inégalités de décès par suicide selon les groupes socioprofessionnels paru début 2010 dans la revue d'épidémiologie et de santé publique.

Documents joints : Le rapport

 

 

Auteur : Par Sophie Hoguin, actuEL-HSE

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