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Risques pour l'Homme au travail

Le bleu de travail au beau fixe

Publié le

Le marché de l’habillement classique accusait en 2018 une perte de 28 milliards d’euros selon l’Institut français de la mode. Amorcée depuis la crise de 2008, l’hémorragie financière semble difficile à cautériser. Le vêtement neuf peine désormais à se vendre. En effet, la baisse du pouvoir d’achat des ménages et l’essor d’une demande consommatrice plus vertueuse ont mis sur pied une économie circulaire. De sorte que les vêtements de seconde main ont retrouvé leurs vertus et représentait 1 milliards en 2018 toujours, selon l’IFM. Mais ce décrochage global ne concerne pas l’ensemble de la filière. L’industrie textile professionnelle observe en contrepoint une croissance au beau fixe depuis 2016, avec 3,4% de croissance. Les métamorphoses profondes du secteur ont eu raison de cette embellie. Elles mêlent innovation, approche marketing et design.

Le bleu de travail gagne en technicité

Porter un vêtement professionnel serait le quotidien de près de 8 millions de français travaillant dans le secteur de l’industrie, de la restauration ou encore de la santé. Qu’ils soient maçons, médecins, plombiers ou encore charpentiers. Il y a encore 10 ans, porter un vêtement professionnel pour cette catégorie d’actifs relevait de la contrainte vestimentaire. D’une part, parce que le port est obligatoire et répond à des normes de sécurité face aux risques d’accidents du travail et d’autres parts parce qu’il manquait parfois d’ergonomie.

Au fil du temps et des innovations, le « bleu de travail » n’a cessé de gagner en technicité. Il est devenu plus léger, plus respirant, plus élastique avec l’apparition de nouvelle matière comme l’élasthanne. De nouveaux matériaux ont également permis de mieux lutter contre le vent, le froid. Ils sont par ailleurs devenus plus « intelligents » et connectés. Aujourd’hui, il existe des vêtements de travail capables de mesurer la pénibilité d’une tâche ou bien de purifier l’air ambiant.

Le vêtement pro relooké

Le succès du secteur textile professionnel s’explique aussi par sa démocratisation. Ces produits sont presque devenus des produits de grande consommation. L’offre s’est démocratisée grâce à une approche plus marketing et design. De plus en plus de produits sont arrivés sur le marché avec un branding plus travaillé que par le passé, permettant au consommateur de l’identifier immédiatement.

En parallèle, le bleu de travail à la coupe grossière s’est stylisé. Si bien que les vêtements d’abord réservés au monde professionnel ont pu - peu à peu - s’offrir d’autres débouchés de distribution en investissant les rayons des vêtements de loisirs comme le jardinage ou le bricolage. Cette démarche design a aussi rencontré un désir de mode chez les cibles qui les portent. Le rajeunissement de la population et l’entrée de nouveaux actifs sur le marché du travail ont contribué à mettre au placard le vieux pantalon de travail Dugati qui vous rattachait d’emblée à une catégorie sociale.

Le marché s’adapte

Depuis quelques années, le marché du vêtement professionnel évolue fortement. La croissance pérenne du secteur résidera aussi dans sa capacité d’adaptation aux défis qui l’attendent. Le premier est la féminisation des métiers de l’industrie. En effet, près de 30% des femmes travaillent désormais dans l’industrie selon les chiffres de Pôle Emploi.

Par ailleurs, la problématique du réchauffement climatique est à prendre en considération. Les prises de conscience sont de plus en plus nombreuses, en ce qui concerne l’impact écologique de l’industrie du textile. Le défi à relever dans les années à venir sera de pouvoir mettre en vente des produits fonctionnels, lookés et plus respectueuses de l’environnement. En un mot plus responsables.

L’ensemble de l’industrie textile n’est pas impacté de la même manière par la crise. En marge, la filière du vêtement professionnel se porte comme un charme depuis que le bleu de travail s’est invité dans des garde-robes plus grand public.

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