Faire le lien de proximité avec la définition des Risques PsychoSociaux (RPS) donnée par le rapport du collège d’expertise sur le suivi des RPS au travail: « Les risques psychosociaux seront définis comme les risques pour la santé mentale, physique et sociale, engendrés par les conditions d'emploi et les facteurs organisationnels et relationnels susceptibles d'interagir avec le fonctionnement mental ».
Identifier que l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2013 sur la QVT a retenu comme principales actions de prévention :
- L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes
- La conciliation vie professionnelle / vie personnelle
- L’expression des salariés sur leur travail
- L’accompagnement et la formation de dirigeants et managers
- Une gestion des outils numériques respectant les équilibres professionnels et personnels
Comprendre que le principe essentiel d’une action QVT est de pouvoir débattre et agir, avec les salariés, sur le contenu du travail, avant tout, sous tous ses aspects :
- Techniques
- Organisationnels
- Relationnels
Savoir faire la distinction entre :
- les mesures de protection primaire, qui portent sur les facteurs de risques,
- les mesures de protection secondaires, qui comprennent les mesures de surveillance du milieu de travail et de la santé des travailleurs,
- et les mesures de protection tertiaires, qui visent à réduire les conséquences des atteintes et évitent les complications et les risques de récidive.
Prioriser les mesures de protection primaires en supprimant ou, à défaut, en réduisant les facteurs de risques, le cas échéant en agissant sur l’organisation du travail et en mettant en place des équipements de protection collective avant de proposer des équipement de protection individuelle aux salariés.
Ce qu’il faut retenir
- Le concept de QVT englobe le concept de RPS, et en cela, il rejoint également la définition de la Santé au travail définie par l’Organisation Mondiale de la Santé en 1960 : « L’objectif de la santé au travail doit être de contribuer à promouvoir et à maintenir le plus haut degré de bien-être physique, mental et social dans toutes les professions ».
- L’enjeu n’est donc pas de polémiquer sur ce qui distingue ou non les notions de QVT, RPS ou Santé au Travail, mais plutôt de prendre le nom qui permettra le mieux à l’entreprise d’engager une démarche qui visera a améliorer concrètement le travail réel effectué et vécu par les salariés, sous tous ses angles : Techniques, organisationnels et relationnels.
- La participation des salariés est une condition essentielle de réussite d’une démarche QVT, comme stipulé dans l’ANI correspondante : « Les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail et leur capacité à s'exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci déterminent la perception de la qualité de vie au travail qui en résulte ».
- L’écoute des salariés sur la façon dont ils « vivent » leur travail réel sous tous ses aspects : Techniques, organisationnels et relationnels, et l’action sur les difficultés qu’ils pourront ainsi exprimer, dans le cadre d’une démarche participative et pluridisciplinaire, constitue le coeur de toute démarche QVT.
Pour en savoir plus :
- Brochure « 10 questions sur la QVT » : ANACT
- ANI QVT du 19 Juin 2013 : « Vers une politique d’amélioration de la QVT et de l’égalité professionnelle »
