La santé mentale et le bien-être de la main-d’oeuvre européenne sont de plus en plus reconnus comme une question importante pour les parties prenantes du travail en Europe:
pour les employeurs, il apparaît de plus en plus clairement que des coûts sont impliqués, qui peuvent s’exprimer sous la forme d’absentéisme, de présentéisme et de perte de productivité. Des questions se posent également concernant la manière dont la santé mentale et le bien-être sont pris en charge: comment les risques peuvent être atténués, comment la santé mentale et le bien-être peuvent être encouragés, comment les processus de retour au travail peuvent être gérés et comment les processus de recrutement pour les personnes souffrant de problèmes de santé mentale peuvent être traités;
- pour les employés, les soins de santé, la perte de revenus et les effets sanitaires et sociaux entraînés par les problèmes de santé mentale représentent également des coûts. De plus, il existe des problèmes de stigmatisation, de rétablissement et de retour à l’emploi, qui prennent un sens bien particulier lorsqu’il s’agit de problèmes de santé mentale;
- les professionnels sont également touchés par ces questions, qu’il s’agisse du personnel soignant, des responsables des questions de SST ou des ressources humaines. Les problèmes de santé mentale les confrontent à des défis particuliers, rarement posés par des problèmes de santé physique. Les processus touchant aux tabous, au manque de sensibilisation, à la discrimination et à la stigmatisation ont des effets bien plus importants sur les questions de santé mentale que sur les questions de santé physique;
- des coûts pèsent aussi sur la société au sens large. Les systèmes de santé et de sécurité sociale ont des coûts financiers réels, tandis que les personnes, les familles et les communautés supportent également des coûts sanitaires et sociaux.
Consulter le document Promotion de la santé mentale au travail (KE-04-17-232-FR-N).
Auteur : Commission européenne .
