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Accueil > Actualités et normes > Environnement de travail : La qualité de l'air intérieur

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Risques dans les bâtiments

Environnement de travail : La qualité de l'air intérieur

Publié le

Dans les locaux de travail, les origines de la pollution de l'air intérieur sont diverses, de même que les symptômes observés.

Si ces derniers sont rarement graves, la qualité de l'air intérieur mérite néanmoins que l'on s'attarde sur son cas. D'autant que quasiment tous les secteurs professionnels sont potentiellement concernés.

Les conséquences d'une mauvaise qualité de l'air intérieur (QAI) deviennent une préoccupation de plus en plus grande en matière de santé publique. Le monde du travail n'échappe pas à cette problématique de pollution des environnements intérieurs. Le secteur tertiaire notamment, marchand (banques, commerces, hôtels, réparation et commerce automobile...) comme non marchand (enseignement, santé, sécurité…), est concerné. Les effets d'une mauvaise qualité de l'air intérieur sur la santé sont variés et non spécifiques. Irritations de la peau, des muqueuses respiratoires, sécheresse oculaire, inconfort – mal de tête, fatigue, troubles visuels, nausées, problèmes de concentration – font partie des principales nuisances rencontrées. Ces symptômes, qui peuvent devenir chroniques, dépendent de la nature des polluants, de la fréquence d'exposition et de la sensibilité des personnes exposées. Ces problèmes de santé peuvent se révéler très gênants pour ceux qui en souffrent et perturbants pour le bon fonctionnement d'une entreprise.

Trois principales sources de pollution

Il existe trois principales sources de pollution de l'air intérieur au travail : l'environnement extérieur (pollution atmosphérique en cas de circulation automobile ou de pollution industrielle proches, nature du sol sous le bâtiment…), les matériaux (de construction, d'ameublement et de décoration) et les occupants eux-mêmes, via leurs activités et leurs comportements. Les polluants intérieurs sont multiples : agents biologiques, chimiques, facteurs physiques. Au total, plus de 1 000 substances chimiques peuvent être présentes dans les intérieurs, parmi lesquelles on retrouve souvent des composés organiques volatils (COV), dont le formaldéhyde, présent dans tous les environnements intérieurs, ou semi-volatils (COSV). Certaines émissions sont liées au matériel informatique, comme les photocopieurs et les imprimantes qui émettent de l'ozone, ainsi que des particules fines et ultrafines. Si les allergènes d'acariens et d'animaux domestiques sont peu présents dans les bureaux, la contamination des circuits de ventilation par des moisissures et bactéries est l'un des principaux risques à l'origine du « syndrome du bâtiment malsain ».

Agir sur la ventilation et sur les matériaux

Une bonne ventilation devrait donc être le premier rempart contre une accumulation de polluants dans l'air. Mais les centrales ou caissons de ventilation installés ne fournissent bien souvent pas le débit d'air prévu. Les fuites sur les réseaux sont également nombreuses. Or une mauvaise étanchéité peut être à l'origine de la présence de polluants dans le réseau de distribution d'air et générer un encrassement plus rapide des composants et des réseaux. Enfin, la bonne maintenance des installations reste rare. Très largement, on installe – parfois mal - les systèmes et ensuite, on ne les entretient pas, malgré les obligations réglementaires liées à la maintenance et à la vérification de ces dispositifs. La prise en compte des matériaux est une autre donnée importante pour une bonne qualité de l'air intérieur. Outre les matériaux de construction, les matériaux intérieurs servant à la décoration ou le mobilier jouent aussi un rôle. Depuis le 1er septembre 2013, l'étiquetage des produits de construction et de décoration destinés à un usage intérieur (revêtements de murs, sols et plafonds, peintures, cloisons, colles, jointures, mastic...) émettant des COV, est obligatoire. Fonctionnant sur le même principe que l'étiquetage des appareils électroménagers, il indique les niveaux d'émission en COV des produits, allant de A+ (produits très faiblement émissifs) à C (fortes émissions). Il faut donc veiller à bien sélectionner les produits de construction, surtout de second œuvre, mais également à leur bonne mise en œuvre. Des matériaux choisis pour leurs propriétés faiblement émissives (revêtements de sol, peintures…) peuvent voir leurs effets annulés s'ils sont appliqués sur des supports inadaptés ou insuffisamment secs et générer des polluants dans l'air durant des mois voire des années. Il faut par ailleurs éviter de parfumer les intérieurs à outrance. On ajoute là des polluants aux polluants déjà présents. Enfin, l'agencement de l'espace intérieur joue également : par exemple, positionner le matériel informatique (imprimantes, photocopieurs) dans des locaux dédiés limite la pollution des autres espaces de travail.

Des valeurs guides

L'Anses a défini des valeurs guides de qualité de l'air intérieur (VGAI). Elles visent à fixer des valeurs réglementaires de surveillance de la qualité de l'air intérieur pour la population générale et ne sont pas spécifiques au monde du travail. Fondées uniquement sur des critères sanitaires, elles sont de nature indicative. Onze polluants de l'air intérieur ont fait l'objet d'une expertise sur les VGAI : formaldéhyde, monoxyde de carbone, benzène, naphtalène, trichloréthylène, tétrachloroéthylène et son addendum, particules, acide cyanhydrique, dioxyde d'azote, acroléine, acétaldéhyde.

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