Les accidents de type NaTech ne représentent qu’une faible part de l’ensemble des accidents connus en Europe (5%) et en France (7%). Toutefois, les interactions entre aléas naturels et installations industrielles font aujourd’hui l’objet d’une attention soutenue compte tenu des conséquences du changement climatique, qui a pour effet reconnu une fréquence accrue des phénomènes naturels extrêmes.
Comment évaluer le risque NaTech ?
Les risques dits « majeurs » se définissent comme des risques de faible fréquence mais d’une très importante gravité lorsqu’ils surviennent. Dans le domaine des risques industriels (hors nucléaire), la question des NaTech introduit une particularité : la nécessité d’étudier de façon conjointe deux catégories de risques majeurs.
- les risques naturels : séisme, inondation, foudre, feu de forêt, vent, neige et verglas, température extrême, avalanche, mouvement de terrain…
- les risques technologiques propres aux activités des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement – ICPE (et parmi elles, les établissements dits « Seveso ») : dangers principalement liés au risque chimique – explosion, incendie, dispersion de gaz toxiques, pollutions des milieux.
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Auteur : INERIS.
Sur le même sujet : Quand les risques naturels se cumulent aux risques industriels, Thibault Lescuyer, Novethic