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Général

Les nouveaux pictogrammes de danger sont peu connus

Publié le

Un rapport de l'Echa pointe la méconnaissance des nouveaux pictogrammes de dangers des produits chimiques par le grand public. Introduits de manière obligatoire fin 2010 avec le nouveau règlement européen CLP, 9 pictogrammes sont venus remplacés les 7 existants auparavant.

L'Agence européenne des produits chimiques (Echa) a publié une étude sur la perception par le grand public du nouveau système d'étiquetage des produits chimiques. S'appuyant sur deux enquêtes*, l'étude souligne que les nouveaux pictogrammes de danger ne sont pas compris par le public. Des résultats qu'il faut tout de même nuancer vu le nombre restreint de produits sur lesquels ces nouveaux pictogrammes apparaissent pour le moment. En effet, la majorité des produits utilisés au quotidien sont des mélanges pour lesquels les nouveaux pictogrammes n'entreront en vigueur qu'en 2015.

Peu de connaissances, beaucoup de méconnaissance

Un des faits les plus frappants c'est que même lorsque le pictogramme semble familier ou connu, sa signification réelle est en réalité peu maîtrisée. Par exemple, le pictogramme avec la tête de mort ou celui avec un point d'exclamation sont compris de manière intuitive comme un danger, cependant, leur signification exacte n'est pas du tout maîtrisée. Ainsi, 59% des personnes interrogées se disent familières du point d'exclamation, mais seuls 11% savent en donner la signification.

Des différences entre pays et groupes d'utilisateurs

L'étude souligne aussi que grandes différences de perception selon la culture du pays et le groupe étudié. Les auteurs préconisent d'adapter les emballages et les informations en fonction de ces critères : des messages plus clairs et plus intuitifs pour les produits domestiques par exemple et des actions ciblées sur les "meneurs de groupe" comme les professeurs, l'encadrement de certaines entreprises etc.

Des réactions émotionnelles plutôt que rationnelles

Pour choisir les précautions de stockage et d'emplois des produits chimiques du quotidien, les études font ressortir que les personnes s'appuient plutôt sur des critères émotionnels (habitude du produit, expérience négative ou non avec le produit) plutôt qu'en lisant les étiquettes. Aussi, les auteurs préconisent d'encourager la lecture des étiquettes et de créer des emballages moins émotionnels (éviter les photos de nature, de famille etc. sur des produits potentiellement toxiques par exemple). Ou encore préférer les emballages rouges et noirs qui sont compris intuitivement comme des produits plus dangereux.

Le grand public n'est pas le seul public concerné !

Mais ce manque de connaissance des nouveaux pictogrammes (voir des pictogrammes tout court) n'est pas l'apanage du grand public. Aussi l'étude de l'Echa encourage lles entreprises à partager les bonnes pratiques et à venir échanger leurs expériences pour améliorer la connaissance des pictogrammes et de l'ensemble du nouvel étiquetage. Il est vrai que certaines populations de travailleurs sont encore très mal formés / informés. A titre d'exemple, une enquête belge estimait à seulement 13% les agriculteurs belges ayant une bonne connaissance des pictogrammes de danger.

Des supports pour améliorer cette connaissance

Afin de promouvoir les nouveaux pictogrammes et le nouvel étiquetage des produits chimiques, l'INRS propose un dossier sur son site internet ainsi que plusieurs supports de communication : plaquettes, kit de sensibilisation, vidéos...etc.

*La première enquête est l'Eurobaromètre de "la compréhension des consommateurs sur l'étiquetage et la sécurité des produits chimiques", la seconde est une recherche plus qualitative "Etude sur la perception des dangers des produits chimiques domestiques : conséquences pour la communication et l'information sur une utilisation sûre pour le grand public".

Documents joints : L'étude de l'Echa (en anglais)

Auteur : Par Sophie Hoguin, actuEL-HSE.

Pour découvrir actuEL-HSE.fr gratuitement pendant 2 semaines, cliquez ici.

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