Les affaires de prévention et de gestion des risques psychosociaux et du stress au travail sont souvent assimilés à des affaires privées. Dans ces cas, le salarié se retrouve isolé et sans soutien psychosocial. Le premier piège, dans la gestion des risques professionnels au travail, consiste à transformer une affaire qui se déroule sur le lieu du travail, en une affaire privée. Ce qui est le cas dans l'affaire DSK.
L'affaire DSK est considérée comme une affaire privée
Le 1er juillet 2011, Dominique Strauss-Kahn est libéré sur parole. Le procureur Cyril Vance avance les nombreux mensonges de la plaignante, sur son passé et sur ses actions après l'agression, comme justifiant cette libération. Seul l'avocat de la plaignante, Kenneth Thompson martèle que sa cliente a tout de même été agressée et énumère les détails sordides de l'agression sexuelle présumée. Pourtant, l'affaire se dirige de plus en plus, vers un affrontement de deux paroles ; de deux crédibilités. C'est la parole de la salariée, contre celle du client ; celle d'un agent d'entretien contre celle du directeur du FMI, celle d'une femme âgée de 32 ans contre celle d'un homme âgé de 62 ans, celle d'une immigrée contre celle d'un membre de l'establishment international. Lire la suite de l'article...
Auteur : constance Avocétien pour www.suite101.fr.
Michel COLLET le :
Et c'est également une affaire de présomption d'innocence.
Cet aspect de l'affaire semble vous échapper.
Évidemment, titrer "DSK" attire plus facilement le chaland; ensuite accumulation d'insinuations ...
Et mon commentaire ne sous-estime en rien la présomption de victime, ni certains aspects parfois intéressants de cet article.