Aller sur la page d'accueil Aller sur la page de recherche Aller sur la page contact Aller sur la page de connexion à son compte
Aller sur le compte Facebook Aller sur le compte Linkedin Aller sur le compte twitter Aller sur le compte Vimeo
S'abonner à la lettre du risque

Lettre du risque

Produits

{{{name}}}

Services

{{{name}}}

Fabricants

{{{name}}}

Experts

{{{name}}}

Fiches pratiques

- {{{name}}}

Actualités

- {{{name}}}

Normes

- {{{name}}}

Solutions

- {{{name}}}

Accueil > Actualités et normes > Vers un dépistage de l'usage de drogues au travail

Croix pour fermer

Institutionnels

Vers un dépistage de l'usage de drogues au travail

Publié le

Le Comité d'éthique propose d'étendre les contrôles à tous les postes à risque pour la sécurité.

Aujourd'hui très peu pratiqué, le dépistage de l'alcool et des drogues illicites en entreprise pourrait se banaliser dans les années à venir. Dans un avis rendu jeudi, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) ouvre en effet la porte à une utilisation à grande échelle des tests de détection. Selon le comité, aucun argument éthique ne s'oppose à ce que les employeurs recourent à des mesures de dépistage systématique ou inopiné, si le but est de garantir la sécurité de leurs clients et de leurs salariés.

«La loi autorise actuellement ces contrôles, mais pour un nombre très limité de postes dits à risque», précise Étienne Apaire, président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), à l'origine de la saisine du CCNE.

La SNCF a, par exemple, dressé dans son règlement intérieur la liste des postes de sécurité, incluant les conducteurs, les contrôleurs ou encore les agents assurant la maintenance des trains. Tous sont susceptibles de subir des contrôles surprises. EDF autorise de son côté les responsables des centrales nucléaires à procéder à des éthylotests.

Mais le Comité d'éthique a désormais une conception beaucoup plus large du poste de sécurité, qu'il définit comme «tout poste exigeant une vigilance particulière». Les traders, les informaticiens ayant accès à des données sensibles, les médecins ou même les policiers pourraient ainsi se voir contraints de subir de tels tests. «Ces mesures doivent être étendues à l'ensemble du monde professionnel: dans les entreprises, petites ou grandes, dans le monde agricole, l'artisanat et la fonction publique», estime Claude Burlet, médecin et rapporteur de l'avis.

Premier facteur de risque en entreprise, l'alcool serait impliqué dans 10 à 20% des accidents du travail déclarés. Environ 10% des salariés consomment par ailleurs des produits illicites - dans l'ordre: cannabis, cocaïne, amphétamines. «Les médecins du travail et les directeurs des ressources humaines s'accordent sur l'usage de plus en plus préoccupant de ces substances» , relève le rapport, pour justifier la mise en place du dépistage. Le CCNE, dont le précédent avis sur la question remonte à 1989, pointe aussi une prise de conscience de la société sur les dangers liés à la consommation de drogue. Lire la suite...

Auteur : Delphine Chayet, Le Figaro

Réagissez en laissant votre commentaire !


Partagez sur les réseaux sociaux

Inforisque sur Facebook Inforisque sur Linkedin Inforisque sur Twitter Inforisque sur Vimeo

Les dernières actualités

Image Institutionnels

4
Octobre
2019

Institutionnels

Des pas significatifs à franchir pour réduire les impacts sanitaires des pesticides

Lire la suite
Image Institutionnels

4
Octobre
2019

Institutionnels

1er décembre 2019 : la procédure de reconnaissance des ATMP change !

Lire la suite
Image Risques pour l'Homme au travail

4
Octobre
2019

Risques pour l'Homme au travail

L’accueil sécurité en entreprise : 4 questions clés pour une intégration réussie !

Lire la suite

Les derniers produits