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Bitume : après la condamnation, les études

Publié le

L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a annoncé, mardi 11 mai, qu’elle allait réaliser une évaluation des risques pour la santé des travailleurs liés à l’usage des bitumes, suite à une saisine de la CGT.

Dans le cadre d’une expertise collective, l'Afsset établira un état des données scientifiques existantes, conduira une série d'auditions et abordera les questions de la composition variable des bitumes et de l'identification des composantes des fumées.

Les « extraits de bitumes » sont classés cancérogènes « possibles » (catégorie 2B) par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), de l’OMS. Le benzo-a-pyrène, principal hydrocarbure aromatique polycyclique (HAP) de ces bitumes, est également classé cancérogène (de catégorie 2) par l’Union européenne. Enfin, certains composés aromatiques entrant dans la fabrication des bitumes sont connus pour leur activité génotoxique (capable d’altérer les gènes).

La veille, lundi 10 mai, le tribunal des affaires de sécurité sociale (Tass) de Bourg-en-Bresse (Ain) avait reconnu, pour la première fois en France, la faute inexcusable de la société Eurovia , filiale du groupe Vinci, dans le cas d'un ouvrier décédé en 2008 d'un cancer de la peau. Le Tass « a pu trouver que la conjonction de projections, voire d'inhalations, du bitume avec les UV favorisait, soit le risque né des UV, soit le risque né du bitume », rapporte l’ AFP.

La Fédération nationale des accidentés et travailleurs handicapés (Fnath) s’est félicité de cette décision qui revêt un intérêt collectif, en permettant aux « travailleurs du bitume » de faire reconnaître l’origine professionnelle de leur maladie, en l’absence de tableau de maladie professionnelle.

L’avocat d’Eurovia, qui fera appel , a dénoncé « une décision stupéfiante », rappelant « qu'un comité d'experts indépendants, saisi par la sécurité sociale, avait sans ambiguïté conclu que la maladie était consécutive à « une exposition solaire » et « non à l'inhalation de produits toxiques », selon l’ AFP. Chaque année, trois millions de tonne de bitumes sont épandues sur les routes françaises.

Auteur : par Sabine Casalonga, JDLE

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