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Accueil > Actualités et normes > BP: pas encore de solutions pour juguler la marée noire

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Risques pour l'environnement

BP: pas encore de solutions pour juguler la marée noire

Publié le

C’était une solution audacieuse. Elle est tombée à l’eau, pour le moment.

Dimanche, les experts de BP et de ses sous-traitants ont finalement retiré de la tête du puits sous-marin l’énorme dôme d’acier qu’ils avaient descendu quelques heures plus tôt. En installant ce monstre de 100 tonnes d’acier, les pétroliers entendaient canaliser le flux de pétrole pour pouvoir en faciliter le pompage par un pétrolier. Hélas, la pression et le froid ont eu raison de ce beau schéma.

A 1500 m de fond, la température de l’eau marine n’excède pas 4°C et la pression qui s’exerce est de l’ordre de 150 atmosphères. Ces deux conditions sont idéales pour former des hydrates de gaz. Ces clathrates, comme on les appelle parfois, sont des molécules de gaz naturels enchâssées dans une cage de molécules d’eau. Bonne nouvelle, si la température ne s’élève pas au fond du Golfe du Mexique, ces hydrates resteront au fond et ne participeront pas au renforcement de l’effet de serre (le pouvoir de réchauffement global du méthane est 25 fois supérieur à celui du CO2, ndlr). Mauvaise nouvelle : ces bulles solides et visqueuses ont la particularité de boucher les canalisations dans lesquelles elles circulent.

Bien connu des exploitants de pipelines sous-marins, ce dernier phénomène a eu raison du dôme de BP, dont le cône d’évacuation vers la surface a ainsi été obstrué. Par sécurité, les ingénieurs ont donc couché l’engin sur le côté. Et étudient deux solutions de fortune : l’injection dans le dôme réinstallé de liquides (méthanol ou eau chaude), pour éviter la formation d’hydrates ; le bouchage du puits endommagé par l’injection, à forte pression, d’un coulis de matériaux. Une option « top kill » jugée très risquée par les spécialistes.

Mais les alternatives sont rares. Les brûlages contrôlés du pétrole en surface n’ont donné que de piètres résultats. Depuis le début de la marée noire, le 22 avril, BP n’a pu « détruire » que 9.000 barils de pétrole, soit l’équivalent de ce que le puits accidenté relâche en 2 jours. Sous la surface, les huit sous-marins télécommandés ne sont pas parvenus à fermer les vannes de la tête de puits.

Pendant ce temps, d’autres solutions sont mises en oeuvre. A l’initiative du site collaboratif www.matteroftrust.org, les coiffeurs américains collectent les cheveux de leurs clients pour en remplir des chaussettes absorbantes de pétrole. Selon ses inventeurs, ce système est capable de collecter huit fois son poids de brut. Plus sérieusement, BP a commencé à forer un nouveau puits, à proximité de celui qui alimentait la plateforme Deepwater Horizon. Fastidieux, ce travail, qui pourrait durer 3 mois, doit permettre de pomper l’huile du puits accidenté et de mettre ainsi fin aux relâchements de pétrole et de gaz. Selon BP, 250 bateaux sont mobilisés pour collecter et disperser le pétrole qui se trouve à la surface de l'eau.

 Malgré le déversement de près d’un million de litres par jour d’hydrocarbures, le gros de la marée noire n’a pas encore atterré. Après avoir foncé sur les plages d’Alabama, la vaste nappe d’hydrocarbures ne cesse de lécher les côtes et les parcs à huîtres, mais sans se décider. Selon les derniers relevés aériens, elle s’étend principalement au sud ouest du delta du Mississipi. Une situation qui peut évoluer très rapidement en fonction des vents, de la météo et des courants marins.

Auteur : Valéry Laramée de Tannenberg, JDLE

Réactions...

noel le :

« Un simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde? » Si OUI quels seront les conséquences mondiales de cette méga marée noire ? Lorsque BP sera en faillite qui paiera pour la réparation des dégâts ? Le « TOP KILL » semble être le top départ pour tuer le groupe BP. L'état anglais sauvera t-il cette entreprise comme il a sauvé les banques suite à la crise ? Pourquoi ne pas retirer les cotations de BP des bourses financières le temps que cette crise passe ?

lecteur le :

BP est dans le cyclone médiatique mais personne ne parle des autres pétroliers...

Il est hallucinant de constaté que personne n'est envisagé ce type de risque. C'est comme si un plombier ne pensait pas à mettre un robinet d'arrêt en cas de fuite.
Et dans ce cas, l'architecte ou le bureau de contrôle auraient demandés une action corrective avant l'apparition d'un incident.
Je pense donc qu'il serait opportun de se renseigner plus en avant sur la chaine de responsabilité dans cette affaire... BP ne doit pas être le seul responsable, il n'a pas pu agir seul...
Mon autre remarque est maintenant de savoir comment les autres pétroliers font pour éviter ce type de "problème" et les solutions de prévention adoptées ?

référencement le :

Ce qui me sidère c’est la position qui consiste à laisser BP se débrouiller avec cette catastrophe et à répéter “BP paiera”. Imaginez un instant Sarkozy tenir ce discours face à une telle catastrophe sur nos côtes!!!! Ce serait un scandale, toute la presse lui tomberait dessus. Certes BP est responsable mais que peut-on attendre de bien en termes de sauvetage des côtes d’une entreprise qui a justement manqué de maitrise technique dans la construction de cette plate forme ?

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